LMR et les Journées du Patrimoine

Autant il serait malvenu de profiter de l’aura des Journées du Patrimoine pour faire la promotion
de LMR, autant il est intéressant et légitime de questionner la raison d’être du mouvement, sa
vision, son combat, à l’aune de ce grand événement national
 

Trois valeurs essentielles peuvent servir de points d’ancrage à cette vision, des valeurs en
résonance avec la dimension rurale des journées du patrimoine :!
NATURE PROXIMITÉ IDENTITÉ!
- La nature dans toute sa richesse et sa diversité a toujours inspiré les hommes dans leurs habitats
comme dans leur mode de vie. !
- Défendre la proximité comme valeur essentielle de la ruralité c’est s’efforcer de reconnaître les
bienfaits d’une vision où le local prend tout son sens. !
Une simple maison de village comme une demeure seigneuriale trouvent leur harmonie dans le fait
d’utiliser des matériaux locaux. Le granit, le schiste, le tuffeau concourent au caractère et à
l’authenticité. Et tout aussi bien, un boulanger à 300m d’une école sera toujours plus réactif et
efficace qu’un boulanger à 30km, à contrario d’une volonté technocrate de la maire de Segré. !
- L’ancrage local forge l’identité d’un village, d’une province, et par là d’une nation. Les châteaux
de la loire, les forteresses catalanes, les mas de Provence ont des personnalités uniques, reflets de
leur terroir. À contrario, l’enlaidissement systématique des abords de nos villages est le reflet d’une
perte de repères de la plupart de nos élus, hors le le béton et la tôle ondulée.

En résumé, les journées du patrimoine peuvent être source d’inspiration pour le Mouvement de La
Ruralité et ce à trois niveaux :!
. Préserver la nature, tant pour la beauté de nos paysages, notre bien commun à tous, que pour
préserver la vie même.!
. Préférer chaque fois que c’est possible les bienfaits d’une proximité humaine et environnementale
à une économie aveuglée le plus souvent par le court terme.!
. Privilégier l’identité de nos villages, nos terroirs, nos traditions, nos coutumes face à la
standardisation, la dépersonnalisation, la banalisation, la perte de nos repère.

texte de Hubert de Montmarin

Stéphane TROTTIER

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